Le N’dolè aux crevettes et au boeuf ! C’est dans la sauce !

Le tour-ci Okedjenou a vraiment commencé son tourisme culinaire ! S’il y a une chose que la France m’a sûrement apporté, c’est une meilleure connaissance de mon continent d’origine : l’Afrique. Et pourtant, la Côte d’Ivoire, pays où j’ai vécu la majeure partie de ma vie compte plus de 20% de non-Ivoiriens… Oui, c’est surtout en France que j’ai appris et côtoyé de près certaines cultures aussi proches de la mienne. J’y ai rencontré des Sénégalais, Maliens, Tunisiens, Marocains, Nigérians, Togolais, Béninois, Congolais, Camerounais, Burkinabè, Ivoiriens… Amitiés de longue date ou échanges furtifs, j’en suis toujours ressortie enthousiaste et enrichie. Je me suis d’ailleurs trouvée un pays de cœur après la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso : le Cameroun.

Au gré des situations cocasses, des environnements modestes et quelque fois élitistes dans lesquels sont immergés les étudiants Africains, j’ai découvert plusieurs pans de la culture Camerounaise. En France, on reconnait à la diaspora de ce pays une grande fibre patriotique, africaniste et une fierté nationaliste… Au delà de ces singularités, je suis aussi tombée amoureuse de la gastronomie Camerounaise et pas que…  !

De plus, la cuisine Camerounaise fait la part belle aux épices uniques en leur genre . Les rondelles, le Mbongo, le Pèbè, le Djansang, le poivre de Penja …

Moi, qui en suis friande, je vous en ferai un bel épilogue dans mes prochains articles. Pour l’heure, le plat que je vous présente aujourd’hui est réalisé à base de feuilles de N’dolè, d’arachides fraiches, de crevettes et de viande de bœuf: Le Ndolè ! Il s’accompagne généralement de bananes plantains, de Bôbôlo (pâte de manioc pilée enroulée dans des feuilles, fermenté et cuit à la vapeur). C’est un mets traditionnel de l’ethnie « Douala » et l’un des plats nationaux du Cameroun. Il est à la fois goûteux et riche en fer.

Pour l’occasion, j’ai appris la recette à la source auprès de mon amie Nathalie, chef cuisto Camerounais du jour . En lieu et place des tabliers, nous avons revêtu le « Kaba ngondo », tenue traditionnelle des femmes « Douala ». Sortez les casseroles,  çà va être grandiose !

Kaba n'gondo

 

Bon appétit !

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